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Critique de Bergers – un film de Sophie Deraspe — le 17 juillet 2025

  • Photo du rédacteur: Ziqian Liu
    Ziqian Liu
  • 27 sept.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 sept.


Extrait du film Bergers (2024) de Sophie Deraspe, I
Extrait du film Bergers (2024) de Sophie Deraspe

En avril, j’ai eu la chance de fêter mon anniversaire en Chine en regardant Bergers (2024) de Sophie Deraspe au Festival international du film de Pékin. J’ai été particulièrement attiré par le synopsis : un personnage principal qui souhaite quitter son mode de vie urbain pour adopter une existence plus bucolique. J’ai rédigé ce commentaire après avoir vu le film au cinéma. Ce fut une expérience incroyable, et je vous recommande vivement de le voir demain soir au Théâtre de Verdure.


(Publié à l’origine le 17 juillet 2025, Montréal, Canada)


Extrait du film Bergers (2024) de Sophie Deraspe, II
Extrait du film Bergers (2024) de Sophie Deraspe

Adapté du roman D’où viens-tu, Berger ? de Mathyas Lefebure, le film Bergers (2024) de Sophie Deraspe dévoile avec force la réalité cruelle du pastoralisme, sur fond des paysages bucoliques d’Arles, en Provence. L’histoire suit Mathyas, un cadre publicitaire montréalaise désillusionné qui, lassé de la vie corporative, troque les gratte-ciel contre les bergeries à la recherche d’une existence plus simple. Deraspe capture sans détours l’ampleur physique de la transhumance — des nourrissages avant l’aube aux tempêtes glaciales — tout en encadrant chaque épreuve dans des panoramas soignés de plateaux baignés de soleil et de crêtes escarpées, soulignant la tension entre le fantasme idyllique et le travail harassant.


Au fil des revers successifs de Mathyas — chacun alimentant sa colère latente — il rencontre Élise, une fonctionnaire de l’immigration dont la propre désillusion la pousse à quitter son bureau et à rejoindre son troupeau. Leur partenariat hésitant, mis en valeur par la musique lyrique et envoûtante de Philippe Brault, devient le pivot émotionnel du film, tissant espoir et difficultés en une seule trame.


L’utilisation stratégique d’une faible profondeur de champ par Deraspe lors des scènes en extérieur du duo retire la grandeur de la Provence pour se concentrer sur des gestes intimes et des expressions fugaces, mettant en lumière le désir universel de connexion humaine, quel que soit l’isolement du lieu.


— Critique rédigée le 26 avril 2025, Pékin, Chine

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