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Se souvenir de Ned Rorem (1923–2022) à travers « The Silver Swan »

  • Photo du rédacteur: Ziqian Liu
    Ziqian Liu
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture

Photo : Ned Rorem et l’ancien compositeur en résidence du CSO, John Corigliano, lors d’une conversation pré-concert dans la salle de bal de l’Orchestra Hall, le 8 novembre 1990.
Photo : Ned Rorem et l’ancien compositeur en résidence du CSO, John Corigliano, lors d’une conversation pré-concert dans la salle de bal de l’Orchestra Hall, le 8 novembre 1990.

« The Silver Swan », composé par Ned Rorem, est l’une de mes pièces préférées — et sans doute l’une des plus poignantes et belles — en particulier dans l’interprétation de Karen Smith Emerson et Martin Katz. J’ai découvert cette œuvre pour la première fois en 2019, et elle ne m’a jamais quitté. Apprendre le décès de Rorem en 2022 a été un moment triste.


Découvrir qu’il avait étudié à Paris pendant neuf ans auprès d’Arthur Honegger — s’immergeant dans la scène artistique parisienne d’après-guerre — a été profondément inspirant. Son engagement dans le milieu artistique parisien, rencontrant des figures telles que Poulenc, Milhaud, Auric et Cocteau, m’a montré comment un compositeur peut s’épanouir à l’intersection de la musique et des courants culturels plus larges.


La musique de Rorem, qui comprend plus de 500 chansons, symphonies, opéras, ballets, œuvres de chambre et compositions chorales, résonne toujours sur un plan profondément humain. The Silver Swan en est un parfait exemple : une pièce qui revient sans cesse à moi, révélant de nouvelles profondeurs à chaque écoute. Le temps permet de la laisser reposer, et peut-être est-ce là la magie de l’art de Rorem. Comme il l’a dit un jour : « Je ne crois pas que les compositeurs notent leurs humeurs, ils ne disent pas à la musique où aller — elle les guide. »


Texte :


The silver swan who, living, had no note,

when death approached, unlocked her silent throat.

Leaning her breast against the reedy shore,

thus sung her first and last, and sung no more:

"Farewell all joys, O death come close my eyes.

More geese than swans now live, more fools than wise.


Né à Richmond, Indiana, le 23 octobre 1923, Rorem commence le piano à dix ans et découvre Maurice Ravel et Claude Debussy, une expérience qu’il décrit comme ayant « changé sa vie pour toujours ». Il étudie à la Northwestern University, au Curtis Institute et à Juilliard, passant ses étés à Tanglewood sous la direction d’Aaron Copland. De 1949 à 1958, il vit à Paris, étudiant la composition auprès d’Arthur Honegger et se connectant aux principales figures de la scène artistique européenne d’après-guerre, ce qui a laissé une empreinte durable sur sa musique et son approche créative.


Sa carrière est remarquable : il reçoit le Prix Pulitzer en 1976 pour Air Music, un GRAMMY Award en 1989, une bourse Fulbright, une bourse Guggenheim, plusieurs ASCAP-Deems Taylor Awards et la Médaille d’or en musique de l’Académie des Arts et Lettres, parmi de nombreux autres honneurs. Ses compositions ont été commandées par des institutions de premier plan telles que le New York Philharmonic, le Chicago Symphony Orchestra, The Philadelphia Orchestra et Carnegie Hall.


Se souvenir de Rorem à travers The Silver Swan est une expérience profondément personnelle et intemporelle : une pièce qui reste longtemps après la dernière note, guidant l’auditeur à travers sa beauté envoûtante.


Pour en savoir plus sur Ned Rorem :

Site officiel de Ned Rorem : www.nedrorem.net

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